Quelques instants musicaux magiques
19 mars : tous les regards sont tournés vers la scène, mais c'est par la foule qu'arrivent Arcade Fire en entamant un Wake Up quasiment a capella. Frisson immédiat.
Une heure et demie après, concassée, transpirante mais heureuse, les lumières de l'Olympia se sont rallumées malgré des appaudissements insistants après le rappel, les gens s'éloignent, la sono de la salle est remise en marche, mais ils reviennent finalement, In The Backseat, un début magique et une fin magique, des larmes pures, on n'est pas loin du concert parfait.
3 mai : les Pipettes sortent de scène après y être entrées 3 minutes auparavant. Or so it seems. Euphorisant instantané.
11 juin : Meg White s'avance alors que Jack se met doucement en retrait, elle se positionne en avant-centre de la scène, menue, petite, immense, tenant la salle entière par sa voix presque posée.
16 juin : une bouche géante surgit derrière la scène géante du géant Stade de France . L'unique seconde réellement démesurée d'un concert propret des géants Rolling Stones.
23 juin : la salle du Palais des Congrès, jusqu'alors immobile et religieusement sage pour écouter Berlin, se lève, descend les gradins et s'amasse devant pour vivre le rappel incroyable qui va avoir lieu : Sweet Jane, Satellite Of Love et Walk On The Wild Side. 20 minutes d'une pureté absolue...