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Coccinelle et Clémentine
17 octobre 2007

Dorothée, origine d'une dépression infantile, épisode #1 : J'suis pas comme les autres

dorothee

Introduction générale à cette nouvelle saga

Cela fait maintenant un moment que j'ai découvert que Dorothée, et ses chansons, étaient probablement à l'origine d'un certain nombre de mes troubles mentaux.

Oh, bien sûr, je vous voir rire, vous pour qui Dorothée est l'animatrice has-been du club éponyme, avec Jacky et les cons qui font du bordel autour, et des séries japonaises trop cools, vous pour qui c'est la copine d'Hélène, qui chantait des conneries légères à base de valises et de chaussettes moches, et qui a chanté une seule chanson triste, qui parlait de Marjolaine et Nicolas.

Moi, de Dorothée, je n'ai jamais regardé le Club, parce que c'était TF1 et l'infâmie capitaliste, c'était le monde qui s'écroulait, c'était la fin de la civilisation telle qu'on la connaissait ; en bref, j'ai arrêté Dorothée là où la majorité a commencé.

Avant, Dorothée, ce n'était pas ça ; c'était Récré A2 avec Marie Dauphin et Clémentine, et Corbier bien sûr, et toutes sortes de choses douces.

Et surtout, Dorothée, c'était quelques albums, un que j'avais sur cassette audio, deux autres sur vinyles. Plus un autre de sa période ultérieure que je n'ai dû écouter qu'une fois, tellement c'était pourri.

Et puisque c'est mon blog, j'ai décidé de vous faire part de mon calvaire, et de vous expliquer en quoi le fait d'avoir écouté certaines de ces chansons en boucle à un bien jeune âge a FORCEMENT eu une influence sur mon équilibre émotionnel à venir.

Episode 1 : J'suis pas comme les autres

Voici donc une première chanson, ah ça oui, l'album commençait par Allô allô Mr l'ordinateur, mais croyez-moi, il n'y avait pas que ça.

Je vous insère ici le player NECESSAIRE pour obtenir l'entourage musical correspondant, même si les paroles pouvaient se suffire à elles-mêmes.

Paroles :

Quand j'étais une petite fille, je m'inventais des histoires.
J'm'imaginais reine d'un grand pays, vivant au fond d'un vieux manoir.
C'était le pays du bonheur, le royaume de l'amitié.
On y vivait dans la douceur d'un éternel soleil d'été.

J'suis pas comme les autres, j'suis pas comme les autres ;
j'ai mon coeur qui s'fait tout petit, tout petit.
J'suis pas comme les autres, ce n'est pas ma faute
si j'ai trop rêvé à ce pays.
J'l'ai beaucoup cherché et j'l'ai jamais trouvé.
C'est peut-être pour cela qu'aujourd'hui
j'suis pas comme les autres, j'suis pas comme les autres ;
j'ai mon coeur qui s'fait tout petit, tout petit.

Dans mon pays, il n'y avait pas de méchants, pas d'ennemis,
Tout le monde vivait en paix, la guerre était un mot banni.
C'était le pays du bonheur, le royaume des gens heureux.
On connaissait pas le mot peur et le ciel était toujours bleu.

J'l'ai beaucoup cherché et j'l'ai jamais trouvé,
c'est peut-être pour cela qu'aujourd'hui
j'suis pas comme les autres, j'suis pas comme les autres ;
j'ai mon coeur qui s'fait tout petit, tout petit.


Aujourd'hui quand j'entends ces mots, qui ont parfois la simplicité de la pureté, et parfois celle de la connerie, je ne peux jamais m'empêcher de me dire que ben oui, j'ai trop rêvé à ce pays, et que c'est peut-être pour ça j'suis pas comme les autres, et que mon coeur se fait tout p'tit parfois.

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Commentaires
H
Moi, j'étais très jeune quand j'ai connu cette chanson. J'ai eu cet album de Dorothée en 33 tours à mes 4 ans en 1986. A l'époque, je ne comprenais pas grand chose donc à ce que cette chanson racontait, mais déjà je trouvais la musique très belle, mais très triste. A l'époque, à la maison, nous n'avions qu'un autre album de Dorothée, celui où il y a "Hou ! La menteuse" et "Dors, mon petit ange" entre-autres chansons et qui est beaucoup plus gai. Je le préférais à celui-ci que j'aimais bien, mais que je trouvais quand même plus triste à cause de cette chanson et de "Chagrin d'amitié". <br /> <br /> <br /> <br /> C'est bien plus tard que j'ai appris à apprécier cet album de Dorothée, quand j'avais 9 / 10 ans. Je l'écoutais beaucoup quand j'étais ado, mais j'étais alors malheureux, parce qu'au collège, beaucoup de mes camarades de classe se moquaient de moi, et comme pour vous, cette chanson "J'suis pas comme les autres" s'est mise à avoir une saveur particulière. Mais en même temps, l'écouter me fait du bien, de temps en temps. Je me sens ainsi moins seul, car quand il m'arrive de la chanter, je me dis que je ne suis pas le seul à ne pas me sentir comme les autres. <br /> <br /> <br /> <br /> Me concernant, plus qu'un côté Souchon, j'y vois surtout une nette réminiscence mélodique (Et aussi dans le thème nostalgique du texte) à "Si, maman, si" écrit et composé par Michel Berger et chanté par France Gall en 1977. Les compositeurs Jean-François Porry (Alias Jean-Luc Azoulay) et Gérard Salesses frôlent même pour moi le plagiat avec Michel Berger pour ce titre ! <br /> <br /> <br /> <br /> Plus tard, "Je m'appelle Hélène" pour Hélène Rollès aura une nette réminiscence musicale avec une autre chanson composée par Michel Berger, il s'agira cette fois de "Un garçon pas comme les autres (Ziggy)" écrite par Luc Plamondon et créée en 1978 par Fabienne Thibeault dans l'opéra rock "Starmania" et reprise ensuite par de nombreux interprètes dont Céline Dion en 1991, dont la version fera un tube en France durant l'été 1993, alors que "Je m'appelle Hélène" d'Hélène est sortie en septembre de cette même année. De là à dire que Jean-Luc Azoulay et Gérard Salesses ont composé "Je m'appelle Hélène" en songeant à cette chanson qui refaisait un carton dans sa reprise par Céline Dion à ce moment-là, cela ne m'étonnerait absolument pas !
S
Devant tant d'insistance, je pense faire très prochainement un billet sur "Chagrin d'amitié", la chanson dont tu parles, je pense.<br /> <br /> Sinon, bien sûr, pour la disposition naturelle... Il faut être déjà atteint pour écouter ça en boucle. Mais disons que ça n'arrange rien.
A
l'analyse est intéressante, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander, en me basant sur mon exemple particulier, je l'avoue, si ce n'est pas plutôt une predisposition naturelle ou dû a notre environnement de l'époque, qui nous a rendu particulièrement sensible à cette chanson.....<br /> Dans le même album, il y avaitune autre chanson sur une histoire d'amitié contrariée par un demenagement, ça dit quelque chose a quelqu'un?<br /> Si quelqu'un les a en dispo, j'aimerai bien les retrouver toutes les deux sur mon ordi...tres pratique pour une auto-analyse.
A
l'analyse est intéressante, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander, en me basant sur mon exemple particulier, je l'avoue, si ce n'est pas plutôt une predisposition naturelle ou dû a notre environnement de l'époque, qui nous a rendu particulièrement sensible à cette chanson.....<br /> Dans le même album, il y avaitune autre chanson sur une histoire d'amitié contrariée par un demenagement, ça dit quelque chose a quelqu'un?<br /> Si quelqu'un les a en dispo, j'aimerai bien les retrouver toutes les deux sur mon ordi...tres pratique pour une auto-analyse.
A
l'analyse est intéressante, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander, en me basant sur mon exemple particulier, je l'avoue, si ce n'est pas plutôt une predisposition naturelle ou dû a notre environnement de l'époque, qui nous a rendu particulièrement sensible à cette chanson.....<br /> Dans le même album, il y avaitune autre chanson sur une histoire d'amitié contrariée par un demenagement, ça dit quelque chose a quelqu'un?<br /> Si quelqu'un les a en dispo, j'aimerai bien les retrouver toutes les deux sur mon ordi...tres pratique pour une auto-analyse.
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