"Tu verras, tu seras fière de toi"
C'est ce qu'on m'avait dit, il y a déjà 4 ans maintenant, lors de ma première maîtrise, pour soi-disant m'encourager à finir ce mémoire dont j'avais écrit 2 pages d'intro et c'est tout. Ah si j'avais un plan, aussi. Même que j'étais contente parce qu'il n'était pas en trois parties, j'aime pas les plans en trois parties, ça m'agace assez, les plans en trois parties. Enfin bref, on m'avait dit, tu verras, quand tu auras l'objet dans les mains, bien relié, bien imprimé, tu verras, tu seras fière de toi.
J'avais envoyé chier tout le monde en leur disant que Booah même pas, que je m'en foutais, d'abord, et puis que le but de ma vie était désormais ailleurs. Bien sûr, tout au fond de ma petite tête, une voix perfide me chuchotait que je ne pensais pas un mot de ce que je disais, et que, bien sûr que si, que je serais fière si j'arrivais à le finir, mais que j'étais simplement trop mal barrée pour y arriver.
Et aujourd'hui, alors que rien n'aurait pu le prévoir à l'époque, voilà que je m'y retrouve, dans cette fameuse situation qu'on m'a tant vantée.
Ben je le clame haut et fort : bof.
Et je clame aussi, en dédicace à N. et à J. qui n'ont pas fini leur mémoire et qui ne le finiront peut-être jamais : ça va, ça fait pas de vous des êtres inférieurs, on n'en a rien à foutre. Finalement un mémoire c'est juste une dissert qui aurait fait un peu de muscu, faut pas s'en faire une montagne.
Voilà et puis merci à mon prof d'avoir déplacé la date de la soutenance pour la faire tomber pile sur mon deuxième jour de boulot. Sympa.
Bon sinon, parce que la vie est quand même belle, sélection spéciale 'septembre' dans la RADIO, avec, comme éclat ensoleillé, la jolie voix de Julie Delpy. Et puis aussi, pardon pour cette pub pourrie dans ladite radio, ça m'apprendra à ne pas être abonnée Free.