Voilà, c'est fini
Dernier jour de boulot.
Comme je suis de nature, disons, légèrement émotive, et qu'au cours de ma vie, j'ai dû pleurer comme une madeleine à chaque fois que j'ai quitté un endroit ou des gens, je m'étais promis de rester forte, de ne pas laisser échapper une larme. J'ai tenu bon, même si ça a été difficile, entre les énièmes compliments, excuses et encouragements des supérieures, les regrets et petits cadeaux à la con des collègues, les gestes machinaux effectués pour la dernière fois, les derniers lecteurs inscrits, la tristesse de ne pas avoir revu quelques habitués - ils étaient sûrement en vacances et ils avaient bien raison.
Voilà, maintenant je croule sous douze mille propositions de jobs que tout le monde s'est débrouillé pour me trouver, sauf que là j'ai juste envie de vacances, un truc que je ne connais plus depuis trop longtemps maintenant. Donc voilà, positivité, liberté, repos, cadeaux, chocolats, guirlandes.
Je crois qu'en fait je me suis un peu trop carapacée pour ne pas pleurer et que du coup j'ai pas encore réalisé.