Toutes mes excuses à Morgane
*bouliboulibouliboul* [là pour plus de clarté j'aurais dû écrire *dring dring*, mais y'a rien à faire, mon téléphone ne fait pas dring dring]
[la bouche pleine, j'attends un peu pour décrocher]
- Allô ?
- Oui, mademoiselle Clem ?
- Oui ?
- Bonjour, excusez-moi de vous déranger [bingo ! du télémarketing...], je suis Morgane, je vous appelle de la part de Marinador ville de vacances...
- [gros gloussement irrépressible]
- ... Seriez-vous intéressée par une visite de notre ville de vacances ?
- [essaie de sortir du gloussement] Non merci...
- Très bien, au revoir...
La paaaaaaauvre.
D'habitude, vu que j'ai été à leur place, je leur réponds gentiment, aux pauvres télévendeurs exploités. Et dans ce cas précis, j'aurais aimé surtout lui souhaiter bon courage, parce qu'en plus on sentait bien qu'elle s'en était pris des dizaines dans la gueule, de gloussements, et qu'elle insistait même plus.
Eh oui malheureusement Morgane, on regarde la télé (ou on lit Pandore), et on t'imagine bien, là, derrière ton petit micro, avec la même voix que le gamin qui fait plouf. Sauf que toi t'es pas doublée et que t'as pas d'accent.
Donc pardon Morgane, ce n'était pas contre toi, et j'ai été malpolie.
[N'empêche, on m'aurait proposé ce boulot, je suis pas sûre que j'aurais accepté...]