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Coccinelle et Clémentine
7 septembre 2006

Parce que j'ai un peu plombé l''ambiance

smoking

Et que mes statistiques me révèlent que nombre (oh oui, nombre) d'entre vous ont eu l'intention de laisser un commentaire sur la dernière note sans y parvenir. Alors je dirais lâchez-vous plutôt sur celle-ci, ça sera plus facile peut-être...

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O
Contente de voir que tu es en vie. Tu n'as pas plombé l'ambiance. C'est tout simplement plus facile d'écrire sur des banalités que de s'autoriser à exprimer ici tout ce qu'inspire ce que tu raconte à propos de ton nouveau travail. Bon, je m'autorise. Alors pardonne moi si ça ne te captive pas...<br /> J'ai l'impression de très bien savoir ce dont tu parlais, justement: une sorte de doute permanent, "à quoi bon" comme un leitmotiv, mouais. Peut-être que je me projète, là! Je prépare le capes pour être prof de français pour la 2m fois. Au départ, j'ai pris cette décision de manière purement arbitraire, parce que je doutais sans cesse de presque tout. Peut-être que ça me plaisait de contempler toutes les trajectoires possibles, que je ne sois pas encore figée, déterminée, sur les rails d'un métier. Après une licence de lettres obtenue avec de très bons résultats, j'ai fini par aller étudier la psychologie pendant un an dans une ville très loin de "chez moi". Je pensais que je regretterais trop de ne pas avoir gouté mes diverses envies. De trop d'envies je suis passé à plus de motivation, une crise de sens énorme. J'avais l'impression d'être très lucide dans mon écoeurement et que les autres, ceux qui continuaient à être méritants, "utiles", etc., couraient après des illusions. ouais, j'ai arrêté de croire en beaucoup de choses, et je pense que c'est un progrès, mais une avancée plus qu'inconfortable. Après il faut se créer de nouveaux moteurs. Bref! Je me suis dit que puisque j'étais dans une impasse et que je n'étais plus capable de grand chose, il fallait devenir plus humble, et y aller marche après marche. D'où ce concours que je prépare sans passion, alors que j'ai longtemps cru que je voulais ardemment enseigner le français. Enfin tout ça pour te dire si jamais tu ne trouves pas ici un exutoire suffisament réconfortant, ça m'a réchauffée de te lire. Certes, tu as l'air de traverser une crise, mais tu dégages quelque chose de très vivant, et puis tu sembles porter un regard très riche sur toi. En te lisant, je sais que tu vas réussir à trouver bien plus de saveur à ton existence. Pardon pour mon manque de pudeur. Olga.
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