Ordinary tuesday
- L'ascenseur caché de la Sorbonne remarche.
- Tout comme le micro de l'amphi Descartes.
- Le premier me permet d'arriver avec quelques secondes de retard en moins, le deuxième me permet de ne pas avoir à me fatiguer à prêter l'oreille pendant 1h30 devant le passionnant exposé d'une camarade.
- Arriver en retard, de manière maintenant presque systématique, me permet d'éviter de m'asseoir à côté de ma copine molle, et donc de pouvoir aussi sortir très vite de cours sans la traîner derrière moi. (Mais c'est bien aussi pour elle, ça lui ouvre d'autres horizons, d'autres copines, d'autres oreilles généreuses qui n'auront peut-être pas conscience du fardeau qui les menace avant que l'année ne soit terminée.)
- Je fais des siestes en rond sur le canapé, comme les chats.
- Angela Lindvall est en grand sur les affiches sous vitre des kiosques à journaux, en couverture de "Numéro".
- Il pleut depuis 2 jours.
- J'ai sorti mon parapluie transparent.
- Et j'ai acheté un exemplaire de "Numéro".
- C'est pas mal comme magazine, il y a de belles photos.
- Mais 5€ pour quelques belles photos c'est un peu cher en fait.
- Surtout quand celles d'Angela Lindvall sont en fait assez moches - et je commence à me dire que plus jamais plus jamais elle ne sera aussi jolie que dans CQ, et ça me rend un peu triste.
- Je n'ai fumé aucune cigarette aujourd'hui et c'est cool, mais la journée n'est pas encore finie.
- Ma bannière là en-haut est non seulement toute neuve mais en plus elle est enfin cliquable, et ça aussi c'est cool, même si je n'ai toujours pas pu comprendre ce qui clochait avec celle d'avant.
- J'ai hâte d'être dans deux semaines et demie, parce que 1/ j'aurai enfin eu les résultats de mes écrits, enfin, et 2/ je serai à Londres.
- Je suis en plein renouveau de ma relation avec mon nez. Hier je l'ai touché et j'avais l'impression que c'était la première fois. Il m'a paru doux et ferme à la fois, et peut-être que je le détesterai moins maintenant.
- Je vais à présent aller trier des affaires et faire quelques cartons avec Pour le pire et pour le meilleur en fond.
- Un jour un ami m'a dit que je lui faisais penser à Helen Hunt dans ce film. Je l'avais plutôt bien pris.
- J'ai rêvé que j'avais un balcon et un chat, et ça va bientôt être à moitié réalisé.
- Et maintenant il faut que j'y aille.
- J'ai envie de Nutella.
- Mais je n'en ai pas alors j'y vais.