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Coccinelle et Clémentine
16 juin 2005

Histoire de coccinelle

[NB : ce message a été récupéré d'un ancien blog]

Je me suis sentie triste pour la personne qui avait accédé à mon blog en tapant "histoire+coccinelle" dans google. Elle a dû être si triste en arrivant ici.

J'ai donc décidé de raconter une histoire de coccinelle.

Alors vous allez tous me parler de Belle la Coccinelle, la copine à Loulou le Pou et à Camille la Chenille. Alors soyons clairs : j'aime beaucoup ces drôles de petites bêtes mais ce n'est pas de cela qu'il va s'agir. En plus ça me ferait des problèmes, avec les droits d'auteur et tout.

Bon trève de digressions, il faut que je raconte, sinon les gens de google ne resteront pas.

Il était une fois une petite coccinelle qui s'appelait Georgette. Elle était si jolie, avec sa carapace rouge et ses petits points noirs ! C'est le privilège des coccinelles ; si Georgette avait été, par exemple, une adolescente, je n'aurais pas pu dire qu'elle était si jolie avec ses points noirs, parce que déjà une ado qui s'appelle Georgette, on se dit 'wow galère' et en plus si elle a de l'acné bah merci bien.

Mais non. Georgette était ravissante, elle était si belle qu'elle réfléchissait les rayons du soleil et que toutes les créatures qui l'approchaient en étaient émerveillées. Seulement voilà... A force d'émerveiller et d'éblouir son entourage, Georgette était désespérément seule. Il n'y avait plus que Gérard le ver de terre, son viel ami d'enfance, qui était un peu aveugle, à pouvoir supporter son éclat et être en sa compagnie. Gérard était gentil, et dévoué, mais il avait un peu un humour de terreau. Ce dont Georgette avait envie, c'était de rire et de gambader dans les prés avec un ami qui la comprendrait vraiment et la divertirait. Mais rien n'y faisait, les rayons du soleil frappaient la surface lisse de sa petite carapace et étaient renvoyés dans les yeux de tout le monde, limaçons, pucerons, libellules et vermisseaux.

Le temps passait et Georgette se disait qu'il était temps pour elle de procréer. Eh oui, ces femelles, elles ont une horloge dans le ventre, c'est bien connu. Elle pensa bien un instant à faire appel à la semence de Gérard, mais en fait ça n'aurait pas été l'idéal. Elle réfléchit, réfléchit. (oui oui c'est un jeu de mot en fait) Elle tenta de se rouler dans la poussière pour être moins brillante ; elle voulut se mettre à l'ombre d'un trèfle pour séduire Jacky le joli Coccinon. (quoi ?) Mais le soleil tournait et dès qu'elle commençait un semblant de conversation avec Jacky, un rayon arrivait subrepticement par derrière et PAN ! aveuglait le pauvre Jacky qui était obligé de s'éloigner. Georgette pleura, pleura des nuits entières. Et puis soudain, elle eut une idée de génie, celle qui allait la délivrer de cette existence moche comme tout. Elle décida de travailler de nuit et se fit pute.

Très vite, elle eut des bébés coccinelles, d'un peu partout. Elle était assez fatiguée, mais elle était contente, au fond. Elle voulut arrêter, parce qu'à force c'était pas marrant tous les soirs, mais elle s'aperçut qu'elle aveuglait même ses enfants. Elle se jeta finalement du haut d'un roseau et mourut assomée, auto-grillée et noyée.

Voilà, j'espère que les prochains visiteurs seront contents. Je pense me lancer dans la littérature pour enfants assez prochainement, donc profitez-en pendant que c'est gratuit.

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